C’est Tom-Tom qui m’a guidé chez Martine, dans une rue sans numéro. Arrivée dans sa rue qui ressemblait à une petite route de campagne (en plein Rennes!) je l’appelle,… « continue tout droit, quand tu verras une maison jaune je te ferai signe par la fenêtre! » Oui je la vois avec un grand sourire et des grands gestes des bras. Toujours étonnant de rencontrer quelqu’un qui, en deux minutes vous fait penser que l’on se connait depuis toujours!
Nous avons parlé de nos vies, de nos enfants… de tout, de rien…
Une promenade rennaise s’en est suivi en commençant par le métro qui nous a mené Place Sainte-Anne en plein travaux .
La place cache derrière les palissades un trou béant au pied de l’église qui semble tenir encore debout par miracle.
Ce vieux centre de Rennes est un peu sinistré, les vieilles maisons sont en triste état et sont parfois recouvertes de filets protecteurs.
Le couvent des Jacobins a perdu son toit…
…et une déclaration est dessinée sur un mur jaune.
Un couple s’est caché au dessus d’une porte et notre promenade est ornée de graffs
de jolies taches de rouilles .
L’ombre d’une enseigne indique
… puis vers la minuscule galerie… le rendez-vous des rennaises?
Dans une rue menant au parlement de Bretagne …dont les pierres sont travaillées de façon étrange,
Derrière un portail rouillé, un chat garde une maison à l’escalier de bois.
Une porte en bois n’aime pas les tags…
et une fenêtre de bistrot me regarde droit dans les yeux .
Un Mickey fronce les sourcils
et un papillon de nuit se bat contre…
… les rayons du soleil qui transpercent les vitraux de Sainte Melaine.
Un fauteuil gardé par un chevalier nous tend les bras mais un diner m’est proposé par Martine…
Retour vers la maison jaune, diner dans le jardin et promesse de se revoir… avec grand plaisir!
Deux promenades différentes pour une ville a l’âme double. Intéressant.